Nos propositions

La CISE est unique parmi les associations de Français de l’étranger. Elle vise à créer et à maintenir des contacts entre ces derniers dans un esprit de solidarité, de tolérance, et de respect des droits humains et de l’environnement. Elle est à la fois de gauche et inclusive.

Pour les Français à l’étranger

lycee gebre mariam

Écoles à l’étranger: Addis Abbeba

Nous défendons l’accès aux services publics gratuits et de qualité. Les mesures que nous proposons seront financées par la lutte contre l’évasion fiscale et par une meilleure justice fiscale, plus proche de celle menée en métropole.

  • Réinvestissement de l’État
  • Renforcement conséquent des services consulaires par l’augmentation des moyens, notamment en personnels.
  • Renforcement de l’offre éducative française gratuite pour tous les Français.es installé.e.s à l’étranger, dont les modalités d’application sont modulées en fonction des zones géographiques d’enseignement.
  • Déplafonnement correspondant aux besoins du budget de l’AEFE, par un engagement massif de l’Etat allant jusqu’à la création d’établissements scolaires.
  • Gratuité des formations du CNED.
  • Elargir l’accès aux soins.
  • Suppression du délai de carence.
  • Rendre plus facile l’accès à la CFE.

Pour la France

institut francais

Institut culturel : Azerbaïdjan

Nous soutenons toutes les initiatives d’union de la gauche pour mettre en place des politiques sociales, solidaires et écologistes.

  • Parmi nos positions en faveur de la protection de l’écosystème se trouve la « règle verte », consistant à ne pas prélever sur la nature davantage que ce qu’elle peut reconstituer, ni produire plus que ce qu’elle peut supporter, ainsi que la lutte contre la maltraitance animale.
  • Pour des politiques énergétiques publiques, locales et durables, au vu des objectifs du GIEC et le rapport de la dernière COP qui vise à atteindre la neutralité carbone au milieu du siècle, nous demandons à ne pas subventionner la recherche et la production d’énergie fossile carbonée, en particulier la gazéification du Gaz Naturel Liquéfié, à allouer ces subventions aux collectivités locales et aux coopératives énergétiques pour qu’elles installent des unités de production d’électricité à partir des ressources renouvelables.
  • Réorganiser les transports au bénéfice des voies ferrées et fluviales en investissant dans les infrastructures.
  • Socialiser la production de l’électricité et sa distribution équitable vers les endroits où elle n’est pas produite.
  • Augmentation de l’Aide Publique au Développement pour atteindre au moins 0,7% du Revenu National Brut.
  • Exigence de l’égalité des salaires hommes-femmes, sous peine d’amendes dissuasives.
  • Plaider pour l’adoption concertée d’une solution mondiale pour les droits des réfugiés.
  • Soutien au peuple palestinien au travers du respect de ses droits humains et des résolutions votées par l’O.N.U. dans la région.
  • Maintien et extension de la sécurité sociale par répartition.
  • Rétablissement d’une plus grande progressivité de l’impôt et de l’impôt sur la fortune, ainsi que l’instauration d’une véritable lutte contre la fraude fiscale.
  • Lutte contre la financiarisation de l’économie, notamment à l’échelle européenne (par la mise en place d’une taxe sur les transactions financières).
  • Que toutes les actions publiques et nouvelles lois votées au Parlement prennent en compte la soutenabilité écologique et l’impact sur le réchauffement climatique.

Nos 10 mesures phares

1

Renforcement de l’offre éducative française gratuite pour tous les Français.es installé.e.s à l’étranger.

2

Davantage de services consulaires et culturels par le réinvestissement de l’État à l’étranger visant l’augmentation des moyens matériels et humains.

3

Rapprochement de l’imposition des Français vivant hors de France avec ceux de métropole et en France, rétablissement d’une plus grande progressivité de l’impôt et de l’impôt sur la fortune, mise en place d’une taxe sur les transactions financières, pour une véritable lutte contre la fraude fiscale.

4

Instauration de la règle verte (l’obligation de ne pas prélever sur la nature davantage que ce qu’elle peut reconstituer, ni produire plus que ce qu’elle peut supporter) et lutte contre la maltraitance animale.

5

Egalité de salaire hommes-femmes sous peine d’amendes dissuasives pour les contrevenants.

6

Maintien et extension de la sécurité sociale par répartition.

7

Rapprocher la rémunération des parlementaires du salaire médian national.

8

Sortie de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN).

9

Soutien au peuple palestinien au travers du respect de ses droits humains et des résolutions votées par l’ONU dans la région.

10

Augmentation de l’Aide Publique au Développement pour atteindre au moins 0,7% du Revenu National Brut.

Nos propositions

Nous, Français.es de l’étranger, binationaux, immigré.e.s économiques, de cœur, d’engagement ou d’agrément, nous avons de multiples identités, nous sommes :

Nous défendons une vision écologiste et solidaire de la société. Parce qu’il y a une nécessité morale et une urgence environnementale à mettre fin au cercle vicieux de l’austérité pour la majorité, liée à la financiarisation de l’économie pour une minorité, nous voulons nous engager dans une politique ambitieuse et responsable de transition écologique et sociale qui investisse dans l’humain, la vie et la préservation de la planète.

  • La CISE défend la cause universelle des femmes et l’égalité des genres.
  • Approfondissement des engagements souscrits à la COP21 et plan d’investissement massif dans la transition énergétique.
  • Instauration de la règle verte (l’obligation ne pas prélever sur la nature davantage que ce qu’elle peut reconstituer, ni produire plus que ce qu’elle peut supporter) et lutte contre la maltraitance animale.
  • Contre l’élevage industriel sous toutes ses formes dont la pisciculture; et contre toute activité de loisirs basée sur la mort ou la souffrance d’animaux (chasse, pêche, corrida,..)
  • Pour une circonscription unique des F.E. avec proportionnelle intégrale aux élections législatives
  • Pour une liste internationale rassemblant la gauche de transformation aux élections européennes.
  • Abrogation des traités commerciaux transnationaux comme le C.E.T.A. et du J.E.F.T.A. (avec le Japon), parce qu’une autre mondialisation est possible et nécessaire, portée par des relations d’équité entre les peuples.
  • Sortie de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (O.T.A.N.), engagement sur la voie du désarmement nucléaire et de la promotion de la paix.
  • Renforcement de l’O.N.U. comme organe légitime pour la sécurité collective.
  • Augmentation de l’Aide Publique au Développement pour atteindre au moins 0,7% du Revenu National Brut.
  • Plaider pour l’adoption concertée d’une solution mondiale pour les droits des réfugiés.
  • Abrogation des Accords de Partenariat Economique avec les pays Afrique Caraïbes Pacifique, à substituer par des accords favorisant une vraie intégration régionale et ne conditionnant pas les fonds de coopération au développement.
  • Lutte contre la financiarisation de l’économie, notamment à l’échelle européenne (par la mise en place d’une taxe sur les transactions financières) ; la taxation des sociétés sur le chiffre d’affaires réalisé sur le sol de chaque pays à défaut d’une taxation européenne uniforme à tous les pays, irréalisable avec les traités actuels.
  • Pour le renforcement de l’audiovisuel public de la France à l’étranger

Nous souhaitons continuer à construire ensemble un modèle social et démocratique.

  • Défense des constructions sociales séculaires et des consensus sociétaux, sauvegarde des biens communs.
  • Maintien de la sécurité sociale par répartition.
  • Défense du droit du travail avec prééminence des lois et accords de branche et des orientations dictés par le Bureau International du Travail.
  • Rétablissement d’une plus grande progressivité de l’impôt.
  • Abandon des mesures dites de « souffle fiscal » (limitation de l’ISF aux biens immobiliers, prélèvement forfaitaire unique (PSU) sur les revenus du capital) qui bénéficient surtout aux 1% les plus riches sans avoir prouvé leur utilité macro-économique.
  • Relancer l’emploi par une politique de la demande en investissant dans les secteurs de la transition écologique et des nouvelles technologies et instaurant la solidarité fiscale pour les PME.

Pour des institutions plus démocratiques et transparentes (déclaration publique de patrimoine, application des recommandations de l’association Anticor), vers un changement de constitution et la valorisation du travail parlementaire.

  • Inéligibilité à vie de tout élu qui aurait manqué à ses obligations d’honnêteté, d’éthique et de transparence dans l’exercice de ses fonctions électives.
  • Rapprocher la rémunération des parlementaires du salaire médian national.
  • Protection accrue des lanceurs d’alerte (renforcement de la loi Sapin II) et abrogation de la loi européenne sur le secret des affaires lorsque l’intérêt public et collectif est en jeu.

Nous défendons l’accès aux services publics gratuits et de qualité. Les mesures que nous proposons seront financées par la lutte contre l’évasion fiscale (100 Milliards par an) et par une meilleure justice fiscale.
Pour une éducation accessible à tous, favorisant la mixité sociale et l’intégration dans le tissu éducatif local :

  • Renforcement de l’offre éducative française gratuite pour tous les Français.es installé.e.s à l’étranger, dont les modalités d’application seront modulées en fonction des zones géographiques d’enseignement (au sein des établissements homologués et conventionnés, des classes bilingues, des écoles locales ou du CNED).
  • Augmentation des ressources correspondantes aux besoins de l’AEFE qui, selon la qualité et le coût de l’enseignement, statuera en échange de la prise en charge des enfants de Français de l’étranger sur : les conventions proposées aux écoles du réseau, la modération des frais d’écolage et des frais de gestion, les coûts globaux de fonctionnement.
  • Gratuité de l’inscription au CNED et remboursement des frais de tutorat.
  • Prises en charge du coût éventuel de la scolarité des enfants F.E. dans les écoles locales (scolarité subventionnée à hauteur du coût de celle des écoles du réseau A.E.F.E. local), collaborations accrues avec le réseau scolaire environnant.
  • En ultime recours, la création de nouvelles écoles françaises là où cela serait nécessaire.
  • Contractualiser l’obligation pour les établissements scolaires homologués d’être centre de regroupement pour les élèves scolarisés au C.N.E.D., afin de permettre l’accès aux ressources pédagogiques et matérielles (sous forme de stage pendant les périodes scolaires notamment, accès aux laboratoires, aux gymnases pour préparation des épreuves physiques, etc..). 

Pour une action des services consulaires performants et à « visage humain » :

  • Augmentation du budget de la culture du M.A.E. de 5% par an pendant au moins un quinquennat pour une action culturelle à la hauteur des besoins de nos concitoyens et des francophiles.
  • Réinvestissement de l’État à l’étranger par l’augmentation des moyens et des personnels. Moratoire et réévaluation publique et transparente des ventes des biens et immeubles détenus par l’Etat dans les pays d’accueil.
  • Étendre les compétences des conseils consulaires aux affaires économiques, à la coopération et à l’action culturelle.
  • Organisation d’espaces de rencontre et de formation des Conseillers Consulaires, tous les deux ans, dans chaque circonscription législative avec tenue d’ateliers et conférences animés par les députés/sénateurs et la direction des FE du MAEE et/ou le secrétaire d’Etat aux Français de l’Etranger.
  • Former des « référents retraites » bilingues au sein des postes consulaires pour accompagner les demandeurs dans leurs démarches auprès de la CNAV et des complémentaires.
  • Expérimenter la mutualisation des services publics entre pays européens (hors UE) en accord avec la communauté française du pays concerné.
  • Développer la coordination “sécurité” (protection des ressortissants, rapatriement) entre pays Européens dans les pays sensibles ou en crise.
  • Engager les réformes vers l’administration numérique tout en préservant le lien humain.

Pour une démocratie locale renforcée autour des conseiller.e.s consulaires :

  • Dynamiser la vie démocratique des Français.es de l’Étranger à travers des conseils consulaires renforcés dans leurs attributions et leur pouvoir de décision.
  • Étendre les compétences des conseils consulaires aux affaires économiques, à la coopération et à l’action culturelle.

Pour une vie économique tournée vers l’entreprenariat et la société civile :

  • Meilleure prise en compte des PME/TPE, qui créent du lien social et économique durable avec les citoyens des pays où ils vivent, dans les dispositifs d’appui institutionnel.
  • Veiller au fonctionnement effectif des conseils consulaires pour l’emploi et la formation professionnelle et accroître leurs compétences en partenariat avec les chambres de commerce.
  • Participation des CC et d’un représentant (au moins) des TPE/PME au conseil économique.
  • Impliquer le conseil économique (élargi) dans l’orientation des missions/évènements organisés par Business France dans le pays.
  • Développement d’un guichet unique pour les entreprises qui souhaitent se lancer à l’export.
  • Réorientation du VIE vers les diplômés BAC + 2 maximum avec renforcement vers les CAP/BEP.

Pour une protection santé accessible à tous :

  • Faciliter l´accès des Français.es à la CFE.
  • Maintenir ou rétablir des médecins conseil pour des situations d´urgence par consultations gratuites (ex. : prescription de la pilule du lendemain).
  • Au retour en France, suppression intégrale du délai de carence de 3 mois en approfondissement des flexibilités déjà apportées par la PUMA et réouverture de certains droits pour les ayants-droits.