Le contexte politique était difficile pour la gauche :
-plus de 90 % de la diffusion des informations produites par des mass medias aux ordres du patronat , vociférant contre la gauche (de préférence entre eux), et rampant envers le mouvement ultra-libéral de notre marquis poudré. Un exemple frappant fut celui du procès en ”irréalisme” du programme économique de la N.U.P.E.S., pourtant validé par près de 300 économistes, dont rares sont ceux qui ont été invités à débattre!! https://www.arretsurimages.net/articles/nupes-et-economie-les-medias-preferent-les-experts-aux-chercheurs?utm_source=gazette%2B-%2Bnon%2Babonn%C3%A9s&utm_campaign=1f697c2d09-le-coup-de-coeur-de-la-redaccheffe_20220622&utm_medium=email&utm_term=0_d0a4fd27ca-1f697c2d09-195876045
Un silence assourdissant sur les enjeux écologiques urgents et mortifères de notre décennie, foulés au pied par leur champion.
-le ralliement d’une moitié du P.S. (tendances Strauss-Kahn, Delanoë, Hollande) , d’une majorité des électeurs des Républicains (n’avaient-ils rien d’autre à promouvoir par leur nom que la république ?) à la majorité présidentielle,
-les deux-tiers du parlement sortant à sa botte.
Malgré tous ces avantages (indus), le parti présidentiel Renaissance (ex-L.R.E.M.) ne détient plus que 154 députés stricto-sensu sur 577.
Ces medias ont caché l’étroitesse de la victoire de leur camp : sur 54 % d’abstentionnistes, surtout jeunes, 1% suffisait à donner la majorité absolue à la gauche. Il a fallu 7 millions de voix à la gauche pour élire ses députés lorsque moins de 6 millions ont été nécessaires pour la droite, découpage électoral aidant.
En 2017, le débat au détour des législatives était que la gauche pouvait disparaître, qu’idéologiquement les différences s’étaient estompées entre droite et gauche.
A présent, elle est la première force d’opposition, a remonté de façon spectaculaire pour ambitionner de dépasser 40% dès le premier tour au cours du prochain quinquennat. Sa cohérence idéologique n’est plus sérieusement discutée, en partie grâce à l’ultra-libéralisme du macronisme: destruction de la sécurité sociale programmée, du code du travail déjà enterré, sous-financementdes secteurs publics, à l’exception de ceux servant à la répression,…
Il nous faut motiver les jeunes à utiliser l’arme du vote, les salariés à se détourner de l’extrême droite qui les a toujours trahis, renforcer notre pauvre panel de médias de gauche… et poursuivre l’union à gauche, dans la radicalité et l’échange d’idées permis par une forte démocratie interne.
C’est notre pratique quotidienne à la C.I.S.E , que nous souhaitons voir longtemps à la N.U.P.E.S.
Vincent Buard